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Histoire de la ville

 


L'origine du nom de Calais est obscure. Certains le font dériver du celtique "Kal" ou du saxon "Kee!" signifiant baie ou embouchure suivant d'autres, les "calétes" ou "cauchois" venus selon les commentaires de César aider les morins (habitants des mers ou des marais) à s'opposer à l'invasion romaine, se seraient établis sur ce point peu peuplé y fondèrent une colonie à laquelle ils donnèrent leur nom : celui-ci se transforma graduellement pour devenir Calais.

L'invasion de la Gaulle par les romains donna au Calaisis une grande Importance étant le point le plus rapproché de l'Angleterre, il fut naturellement la base de départ de plusieurs tentatives de débarquement en Grande-Bretagne. C'est ainsi que Jules César y rassembla une flotte de 800 à 1000 voiles qui se lancèrent à la conquête de l'Angleterre.
Longtemps simple village de pêcheurs, Calais ne fut aménagé qu'en 997 par le Comte de Flandre Baudouin IV. Mais ce fut Philippe de France qui comprit l'importance de son port et sa situation face à l'Angleterre.

Il l'entoura de murailles flanquées de tours, fit creuser de larges fossés extérieurs afin de mettre la ville à l'abri de toute surprise.

Sous la suzeraineté des comtes de Flandre, de Boulogne et d'Artois, le port s'améliora et abrita bientôt un nid de corsaires chassant continuellement les bateaux britanniques qui s'aventuraient dans ses eaux.
Le Roi Charles IV étant mort sans descendance, la couronne de France fut attribuée à son cousin Philippe de Valois qui prit le nom de Philippe IV. Edouard III, roi d'Angleterre revendiqua alors la couronne de France, étant petit-fils de Philippe le Bel par sa mère. Il résolut même de la conquérir par les armes. La victoire de Crécy le 26 août 1346 sur le roi de France ouvrit à Edouard III la route vers le nord. Il comprit aussi que pour triompher de ses prétentions au trône, il lui faudra conquérir un territoire sur lequel il pourra débarquer ses armées en toute sécurité pour faire ensuite la conquête du pays.
Le 4 septembre 1346 Edouard III apparaît devant les murs de  Calais. Il somme immédiatement le gouverneur Jean de Vienne de lui rendre la ville. Estimant qu'il a peu de chance de s'emparer de Calais par un coup de force, il décide de prendre la ville, par la famine. Après maints efforts du roi de France et de Jean de Vienne, ce dernier voulut parlementer le 3 août 1347 avec Edouard III . Le roi Edouard III demanda alors à Jean de Vienne de lui amener six bourgeois, pieds nus, la corde au cou, et les clefs de la ville et du château à la main.
Eustache de Saint-Pierre, Jean d'Aire, Jacques de Wissant, Pierre de Wissant, Jean de Fiennes et Andrieus d'Andres se présentent alors aux mains des Anglais. Grâce à la reine d'Angleterre, ils sont finalement graciés.
Le 4 août, 1347, Calais est occupée et Gauthier de Mauny prend possession de la ville et du château. La population est expulsée car le roi Edouard II a résolu de repeupler la ville de sujets anglais. Seul un prêtre et quelques personnes âgées restent à Calais pour fournir les renseignements relatifs aux anciennes coutumes de La ville. En 1360, le traité de Brétigny confirma aux Anglais la possession de Calais qui devint dès lors et pendant 211 ans une ville anglaise en France. Durant ces deux siècles d'occupation, les Anglais ont laissé des souvenirs durables : les fortifications améliorées et augmentées, l'assèchement du territoire du Bas Calaisis par le système des watergangs, la construction du beffroi de Calais, l'achèvement de l'église Notre-Dame.

L'occupation anglaise pris fin en 1558 par le biais du Duc François de Guise. Puis Calais fut soumise pendant deux ans par les Espagnols et ne redevint français qu'en 1598 au traité de Vervins. Depuis Henri IV jusqu'à l'époque de Vauban les fortifications furent complétées. Durant le 17° siècle, Calais connut de nombreux assauts des Anglais et Espagnols, ainsi que des Hollandais mais sans grand succès. Cependant le commerce calaisien fut ruiné par ces guerres. C'est sous la restauration que les Anglais de Nottingham introduisirent en contrebande les métiers qui furent à l'origine de l'industrie de la dentelle. Calais connu alors de grandes transformations comme notamment l'ouverture d'une ligne de chemin de fer en 1848 ou encore la fusion des deux agglomérations de Saint-Pierre et de Calais en 1885.
La ville fut toutefois très éprouvée par la guerre 1914-1918, et celle de 1939-1945, car Calais fût naturellement l'objectif premier des Allemands. Calais-Nord surtout ne fut que ruines et durant quatre années la ville fut zone allemande et une grande partie de la population dut être évacuée vers la Mayenne, la Nièvre et la Marne.
Calais fut libérée le 30 septembre 1944, et sinistrée à 73 %.
En raison de son attitude héroïque, Calais est titulaire de la Croix de Guerre 1914-1918 et 39-45, de la Croix de la Légion d'Honneur .
Depuis la fin du conflit mondial, la ville s'est peu à peu reconstruite, développant divers axes économiques qui en font une commune attrayante.

 

Petite histoire de la dentelle

 


C'est à Nottingham, en Angleterre, que le tulle mécanique prit naissance. Deux Ouvriers anglais, Heathcoat, en 1809 et Leavers en 1814, perfectionnent le métier à tulle de manière importante, faisant du même coup, de Nottingham, le grand centre de fabrication des tulles et des dentelles. L'Angleterre protège alors jalousement ses industries et va même jusqu'à infliger la peine de mort à tous ceux qui s'avisent d'exporter le matériel de fabrication. Pour échapper aux sévérités de la loi anglaise, les différentes pièces des métiers voyagent en contrebande pour être assemblées à nouveau sur le sol français. D'incessants perfectionnements sont apportés aux métiers qui sont déjà au nombre de 38 en 1821.




C'est en 1838, que le mécanicien anglais Samuel Fergusson met au point l'invention la plus importante et la plus bénéfique à l'essor des dentelles mécaniques : l'adaptation au métier à dentelle du système crée par le lyonnais Joseph-Marie Jacquard. Dès lors, il est possible de réaliser une parfaite imitation de la dentelle aux fuseaux et de diversifier presque à l'infini, la production en utilisant une plus grande variété de dessins. Alors commence le véritable développement de la dentelle de Calais qui va affirmer peu à peu sa suprématie en France et dans le monde entier, malgré l'implantation de métiers dans d'autres villes.
L'apogée de la dentelle de Calais peut se situer dans les vingt cinq années précédant la première guerre mondiale, pendant lesquelles les commandes affluent des quatre coins du monde. La fabrique dénombre alors 2 700 métiers et occupe 30 000 personnes.
Les dentelles de Calais signalées aujourd'hui par un label spécial, possèdent toujours la même finesse et la même élégance qu'autrefois. Cette industrie a gardé un aspect artisanal et un caractère artistique tout en bénéficiant d'une sorte d'attachement sentimental de la part de sa main d'oeuvre remarquablement adaptée. Sans elle, Calais ne serait pas aujourd'hui le grand centre mondial de la dentelle mécanique qui employait encore plus de 2 000 salariés en 2003. Depuis 1995, une formation en alternance prépare, avec le concours des fabricants de dentelles de Calais et de Caudry, 14 jeunes au métier d'esquisseurs en dentelles. Son objectif est de former des concepteurs capables de transmettre la tradition et de générer la réforme esthétique de la dentelle.

Des personnalités et créateurs célèbres en sont adeptes aujourd'hui, notamment Chantal Thomass qui exposa de juin à novembre 2002 (Plaisir de Femmes, Chantal Thomass, 30 ans de création) au Musée des Beaux-arts et de la Dentelle de Calais.

 

Les monuments de Calais

 

L'hôtel de ville et le beffroi (Place du Soldat Inconnu, Calais)

En 1885 la fusion de Calais et de Saint-pierre la construction d' un nouvel hôtel de ville sur une plaine déserte entre les deux communes. L'architecte Louis Debrouwer opte pour le style Renaissance flamande avec des détails d'inspiration "Tudor", en souvenir de la présence anglaise, et un beffroi" dont la flèche culmine à 75 mètres.
C'est une oeuvre de précurseur puisque l'architecte utilisa le béton armé.
Le chantier, entrepris en 1911 est interrompu en 1914 par la guerre. La restauration des dégâts et l'achèvement des travaux retardent jusqu'en 1925 l'inauguration de l'édifice, de nouveau endommagé en 1940. Il est doté d'un carillon électronique depuis 1961. L'hôtel de ville de Calais est inscrit à l'inventaire des monuments historiques.



Le monument des Six Bourgeois (Face à l'hôtel de ville de Calais, place du Soldat Inconnu)

Après sa victoire de Crécy (26 août 1346) Edouard III mène un siège patient de la ville de Calais dans le but d'affamer la population. La cité se rend le 4 août 1347.
Eustache de Saint-Pierre, Pierre et Jacques de Wissant, Jean d'Aire, Jean de Fiennes et Andrieus d'Andres se dévouent alors pour sauver les survivants. La reine Philippine de Hainault obtient leur grâce de justesse. Cependant les habitants sont chassés de la ville, qui reste anglaise jusqu'à sa reprise par François de Guise en 1558.
Au 19e siècle, le sculpteur Rodin crée le monument des Six Bourgeois, inauguré le 3 juin 1895 sur l'emplacement des anciennes fortification face à l'actuel parc Richelieu afin de commémorer cette période de l'histoire de Calais.
Ce monument fut déplacé à de nombreuses reprises dans le but de.la protéger, notamment durant les deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945. Ce n'est que depuis le 9 novembre 1945 que les Six Bourgeois furent transférés devant l'hôtel de ville actuel.

Dernièrement, cette oeuvre a effectué un "Voyage à Rome" afin qu'elle puisse retrouver sa beauté d'antan, salie par le temps et les années.



Le monument du souvenir français (Parc Saint-Pierre, boulevard Jacquard)


Inauguré en 1904 en hommage aux enfants du Calaisis morts dans les expéditions coloniales ou lors de la guerre de 1870, ce monument est l'oeuvre d'un élève du sculpteur carrier Belleuse, le statuaire Maugendre Villers.
Sur sa face principale, une stature de Vaillance s'appuie de la main gauche sur un écusson aux armes de la ville. Au sommet de la stèle, la Gloire couronne de lauriers le capitaine Louis Dutertre, héros de la bataille de Sidi Brahim, en1845.



Notre-Dame de Calais (Place de Rheims, Calais-Nord)

Seule église sur le continent construite dans le style Tudor, c'est le plus ancien et le plus prestigieux monument historique de Calais.
L'édifice primitif, l'actuel transept date de 1214. En 1223. L'église est bâtie mais ne comprend que quatre travées de la nef. La cinquième travée de la grande nef date de la fin du XVIe siècle. Sous l'occupation anglaise, Notre-Dame fut prolongée jusqu'à 70 m de l'entrée actuelle et terminée par un chevet plat. Les Anglais construisirent également le transept, le clocher et les travées du choeur qui rappellent ceux de la cathédrale de Winchester. La longueur totale de l'édifice est de 88 m et la flèche culmine à 58,50 m. Elle fut gravement endommagée au cours de la seconde guerre mondiale et est toujours en restauration.
C'est dans cette église que fut célébré le 7 avril 1921 le mariage d'Yvonne Vendroux et du Capitaine Charles de Gaulle.



La tour du Guet (Place d'Armes, Calais-Nord)



L'origine de la tour du Guet n'a jamais pu être précisée. Elle serait selon certains, une des "tours à feu" que Charlemagne fit édifier pour protéger les côtes de la Morinie des raids barbares. Selon d'autres, elle aurait fait partie du système défensif construit sur les ordres de Philippe de Hurepel en 1224. C'est de la première plateforme de la tour, qu'en 1347, Jean de Vienne, gouverneur de la ville, informa les Calaisiens des dures conditions édictées par le roi Edouard III pour la reddition de la cité.
En avril 1580, un tremblement de terre assez violent, secoua la ville et fit s'écrouler la moitié de la tour. Le guetteur, fort heureusement, avait pu se réfugier dans la partie restante d'où il ne fut délivré que deux jours plus tard.
En 1696, la tour fut bombardée par la flotte anglaise et endommagée une fois de plus, puis réparée et modifiée : une plate-forme entourée d'une rambarde en fer la couronne désormais. En 1818, la tour se vit doter d'une lanterne tournante à deux feux et fonctionnant à l'huile.
Le sommet, à 38 mètres, reçut une cage de verre qui existait encore avant le bombardement de 1940. La cloche posée au sol date de 1770.

 





Le phare (8) (Boulevard des Alliés, Calais-Nord)



Des naufrages répétés survenant près des côtes amenèrent les autorités maritimes à aménager un phare à "feux tournants" qui commença à fonctionner le 1er décembre 1818 au sommet de la tour du Guet. En 1839, fut ordonnée une enquête sur le projet concernant la construction d'un nouveau phare. L'emplacement de ce monument faillit être le fort Risban ou la jetée Est, mais ce fut en définitif l'angle Nord des fortifications qui fut retenu. La construction, commencée en 1845 en fut terminée le 10 août 1848.
Le phare fonctionna tout d'abord avec une lampe à huile, puis à pétrole, et ne fut électrifié qu'en 1883. La plate-forme du bâtiment se trouve à 51 mètres du sol, le foyer lumineux à 58 mètres et l'escalier qui conduit au sommet compte 271 marches jusqu'à la lanterne.



 



La citerne royale (7)(Place de Rheims Calais-Nord)

Louis XIV ordonna en 1691 l'établissement de cette citerne, d'une contenance de 1800 m3 : elle devait recueillir l'eau de pluie au bas de la toiture de l'église Notre-Dame pour les besoins de la garnison et de la population en période de sécheresse. Épais de 2 mètres par endroits, les murs ont à la clef de voûte 4 mètres d'épaisseur pour résister aux projectiles. Elle fut en service jusqu'au milieu du XIX' siècle. Afin de dégager la vue sur le portail nord de l'église, on envisagea de la détruire. La grande citerne fut sauvée par les protestations des amoureux des vieilles pierres.



L'église du Courgain maritime(boulevard de alliés Calais Nord)

Construite à l'initiative de l'abbé Grebert, vicaire de notre Dame puis premier curé du Courgain Maritime, cette église destinée à remplacer une nouvelle chapelle crée dans une ancienne taverne et ouverte au culte en 1867. Après sa construction lors de la guerre de 1939-45 un sanctuaire moderne est construit par un architecte Georges Wiart et inauguré le 30 mars 1964, Il contient des ex-voto et une statue de Notre Dame de Risban de 1549 taillée dans un demi-tronc de chêne vénérée par les familles de marin et de pécheur.

Le monument des sauveteurs

Un premier monument avait été édifié en 1791 après le sacrifice de Gavet et Mareschal, victimes de leur dévouement à secourir un bateau de pêche en perdition dans le port. Il disparut lors de la démolition de la muraille à laquelle il s'adossait. Un nouveau monument, en bronze, dû au sculpteur Edouard Lormier, inauguré en 1899 boulevard des Alliés, fut transféré en 1960 sur une pelouse du Courgain. Chaque année, une cérémonie se déroule ici pour honorer le souvenir de tous les disparus en mer.



Le bassin du Paradis(Port de Calais)

Une échancrure formée au premier millénaire de notre ère, au débouché de la rivière de Guînes, donne naissance à un port où se regroupèrent marins et pêcheurs.  Désenvasé sous l'occupation anglaise en 1397, il est approfondi, agrandi, modernisé au cours des siècles. Le bassin du Paradis, qui abrita jusqu'à 100 bateaux est un vestige des anciennes installations. Son activité périclita à partir de 1900 ; désormais, une vingtaine de bateaux maintiennent la tradition des pécheurs plaisanciers surtout que ne rebute pas son assèchement à marée basse. A l'extrémité du quai un Calvaire du marin a été érigé en 1988 avec du bois provenant de la jetée Est.



 La colonne Louis XVIIIBoulevard des alliés (Calais Nord)

Après la chute de l'Empire, Louis XVIII, sollicité par une délégation municipale de rentrer France par Calais, accepta car c'était le chemin le plus court et qu'il avait hâte de retrouver les siens. Le monument élevé avec son accord en souvenir du débarquement du 24 avril 1814, porte sur une plaque de bronze du pied royal. Celle-ci est démontée au printemps 1939 afin de ne pas gêner les travaux portuaires, elle échappe ainsi à la destruction. Composée de fûts de pierre juxtaposés, la colonne quitte son ancien emplacement sur le quai pour être réinstallée en 1965, sur un nouvel emplacement qui n'a plus rien à voir avec celui où le souverain avait mis son pied.
Le sommet du monument était en forme de boule surmontée d'une fleur de lys en bronze qui fut retirée en 1830 et déposée dans l'ancien musée de la place d'Armes.



 



Le monument de Brazy (Avenue Poincaré, front de mer)

Créé en 1923, lors des fêtes de la Rose, le square du fort Risban a vu sa superficie réduite de moitié après la guerre pour l'aménagement du rond-point. En 1929, une stèle a été inaugurée dans le jardin le buste en bronze est l'oeuvre du sculpteur Wagener. Maître Mécanicien aviateur, Gilbert Brazy disparut dans l'Arctique en 1928, avec l'explorateur norvégien Roald Amundsen et l'équipage de l'hydravion Latham 47, en recherchant les survivants de l'expédition du général Nobile, partie à la conquête du Pôle Nord. Les rescapés furent sauvés par un brise-glace danois, et le mystère de la disparition du Latham 47 n'a jamais été éclairci.

Le monument de Pluviôse (Avenue Poincaré, proche du front de mer)

« Le 26 mai 1910, le sous-marin « Pluviôse » est abordé au cours de sa remontée à deux kilomètres des jetées, par le paquebot « Pas de Calais », chargé de la liaison quotidienne avec Douvres. Le submersible coule par vingt mètres de fond, et entraîne son équipage dans la mort : trois officiers, dont le commandant de la base, et vingt-quatre marins. Seize jours d'efforts sont nécessaires pour le renflouer. Il est ramené, suspendu à des pontons, par le pilote Rivet. Le 22 juin 1910, le chef de l'État assiste aux funérailles nationales des sous-mariniers. Le monument commémoratif de la catastrophe est dû au sculpteur Emile Guillaume.



 



Le théâtre de Calais (Place Albert 1")


La construction du théâtre commença en avril 1903, la première pièce ayant été posée par Emile Loubet, Président de la République.
Inauguré en 1905 au croisement des principaux axes, il est de style baroque, sur le modèle du palais Garnier. Sa façade est de style Louis XIV. La salle construite en "fer à cheval" compte 933 places, depuis sa rénovation, réparties en quatre galeries. L'acoustique y est excellente. Sa scène, une des plus belles de la région, présente des spectacles lyriques que notre ville reste une des rares à créer.
La façade est ornée de statues de 2,50 mètres de haut, représentant la poésie, la comédie, la danse et la musique.
Au-dessus de ces statues, on trouve des bustes célèbres dont celui de De Betloy, auteur du drame "le siège de Calais", nommé citoyen d'honneur de Calais en raison de son oeuvre. Le second étage est orné de trois grands oculus encadrés de huit statues décoratives représentant les arts.
Deux groupes de colonnes reçoivent de larges arcades qui supportent la coupole et le plafond est orné de peintures allégoriques.



 



Le monument des Droits de l'Homme



Le monument des Droits de l'Homme est situé dans le quartier de la Mivoix, au rond point du Collège Martin Luther King.


Les musées


Le musée de la guerre (Parc Saint-Pierre)

Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands ont édifié dans le parc Saint-Pierre un bunker long de 94 mètres destiné à abriter le central téléphonique et le PC du commandement du port.
Ce bunker fut transformé depuis 1962 en musée de la guerre 1939-1945.

Le musée des Beaux-arts et de la Dentelle(25 rue Richelieu)

Créé en 1836, le musée de Calais partit en fumée dans les bombardements de 1940. Avec lui disparurent des collections, des oeuvres d'art et des souvenirs irremplaçables. Un nouveau musée des Beaux-arts et de la Dentelle a été construit et inauguré en 1968. Il rassemble des documents sur l'histoire locale; les relations franco-britanniques, l'art contemporain, des dessins, des aquarelles, des peintures flamandes, des sculptures. Il est le théâtre de manifestations culturelles qui en font un centre de vie.
En attendant l'ouverture du musée de la Dentelle et de la mode, il abrite des collections et souvenirs se rapportant à cette industrie, dont 300 000 thèmes d'illustrations des productions locales et d'autres centres dentelliers.

 

La cité internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais

 

 

La Cité internationale de la dentelle et de la mode est installée dans une des dernières usines collectives de dentelle typique de la fin du XIXe siècle à Calais. Le bâtiment d’origine est constitué de trois ailes en briques développées en « U », sur quatre étages. Les tourelles et les passerelles de la cour intérieure permettaient l’accès aux ateliers loués par différents fabricants au propriétaire des murs. Les métiers Leavers fonctionnaient jusqu’au début du XXe siècle grâce à la vapeur. L’usine Boulart a stoppé toute activité en 2000.

 

Pour en savoir plus… 


Nous sommes au cœur du quartier Saint-Pierre, quartier entièrement voué à l’activité dentellière au XIXe siècle. Dans les années 1870, deux investisseurs, les frères Boulart, font édifier en deux phases un bâtiment en U sur quatre niveaux. Ils louent l’usine à différents fabricants auxquels sont fournis par un bail la force motrice (la vapeur), l’éclairage et le chauffage. Ce type de grande fabrique collective s’est construit des années 1840 jusqu’au début du XXe siècle et correspond au besoin de mutualiser les dépenses d’énergie, en particulier l’investissement dans une machine à vapeur, qu’un fabricant seul ne peut rentabiliser. Chaque dentellier occupe plusieurs niveaux correspondant aux étapes de préparation, production et finition. Les métiers sont situés au premier et au deuxième étage.

En 1902, on compte jusqu’à 80 métiers à dentelle dans l’usine. Le bois des cloisons et des planchers ; la fonte des colonnes soutient les différents niveaux absorbent les vibrations des métiers pesant plusieurs tonnes chacun. Les murs des bâtiments, en briques jaunes et rouges, ont été construits avec une légère inclinaison vers l’extérieur, afin de faire contrepoids à la charge considérable des machines installées dans les étages. 
La cour intérieure révèle le fonctionnement de l’usine. Les deux tourelles renferment chacune un escalier desservant les différents niveaux d’ateliers. 
Les coursives de fer à claire-voie permettent aux employés de se rendre à leur atelier sans passer par ceux des concurrents voisins ! Disparues aujourd’hui de la cour, l’ancienne chaufferie et sa haute cheminée sont évoquées par un marquage au sol. Une machine à vapeur transmettait la force motrice aux métiers par des systèmes de courroies et d’arbres à came dans l’usine. Par la suite, la manufacture se convertit à l’électricité.

Les grandes baies vitrées traduisent l’importance de la lumière pour le travail. Les lanterneaux (en anglais bow-windows ou « boîtes vitrées »), réinterprétés en métal et verre, rendent compte de l’évolution des métiers qui, toujours plus longs pour des gains de productivité, ont nécessité l’agrandissement des ateliers.

Ce site industriel, en activité jusqu‘en 2000, est un des derniers témoins des usines « collectives » de Calais.

 

Les parcs

 

Le parc Saint Pierre(face à l'hôtel de ville, avenue wilson)

Il fut ouvert sous le second empire en 1863. Le parc a été le théatre de nombreuses activités : fêtes de plein air, courses cyclistes, tir à l'arc, concerts.
Au centre d'un bassin où jadis évoluaient les cygnes, la fontaine des trois Grâces est la réplique d'une vasque de Versailles : Les enfants sur le socle d'après Bouchardon, et les Grâces d'après Germain Pilon



 



Le parc Richelieu et son monument aux morts (Calais Nord)



Aménagé à partir de 1862 sur l'emplacement des fortification de la vieille ville, le jardin Richelieu a été redessiné en 1956.
Entre 1895 et 1924, le terre-plein de façade a été occupé par la célèbre oeuvre de Rodin, les "Bourgeois de Calais" puis par le monument aux Morts de la guerre 1914-1918 réalisé par le sculpteur Moreau-Vauthier. Gravement endommagé par les bombardements sous l'occupation, ce monument a été remplacé en 1962 par un nouveau mémorial, oeuvre d'Yves de Coëtlogon qui réunit le souvenir des disparus des deux guerres en un unique hommage : une allégorie de la Paix presse un rameau d'olivier sur son sein.



 



Le parc du Fort-Nieulay

A l'extérieur du fort et des remparts, se trouve un lieu de promenade verdoyant.

 

Les places

La place Crèvecoeur 

 



La place d'Armes (5)

Elle constituait le coeur du Calais médiéval avant les destructions de la guerre. Seule a survécu la Tour du Guet. A ses côtés s'élevaient le Beffroi et l'Hôtel de ville, souvent croqué par les artistes. Elle constituait le coeur du Calais médiéval avant les destructions de la guerre. 

 

Les lieux incontournables

 

La Rue Royale et Les Quatre Boulevards

Ces deux axes commerciaux constituent les deux pôles attractifs des deux Calais réunis (Saint Pierre et Calais). Boulevards très fréquentés, on considère aujourd'hui que la Rue Royale est plus un pôle de nuit (avec ses bars, ses restaurants, ses discothèques) et les quatre boulevards un pôle commercial de jour.

Le quartier du Courgain Maritime (Calais-Nord, bassin maritime)

Né vers le IXe siècle d'un hameau formé auprès d'un port naturel au débouché de la rivière de Guînes, le Courgain rassemblait quelques dizaines de familles de marins-pêcheurs. Philippe de Hurepel le laissa en dehors des fortifications de Calais, entreprises en 1224. Livré aux pillards et aux tempêtes, le quartier survécut, protégé par des palissades. Malgré les améliorations apportées sous le Second Empire, les rues restaient étroites et insalubres. Rebâti après les destructions dues aux bombardements de 1940, le Courgain a subi une transformation radicale. En bordure du bassin du Paradis, au fronton de l'immeuble de la Matelote, une statue de LG Buisseret reproduit le costume d'apparat de la Courguinoise. Le buste de Léon Vincent (1875-1955) perpétue le souvenir d'un député maire de Calais, ardent défenseur du port.

Le fort-Nieulay (14)(n° 1520 avenue Roger Salengro)

Un petit cours d'eau, baptisé la rivière de Hames, guéable à marée basse, se jetait ici jadis, après avoir traversé une brèche dans un banc de galets de mer, les pierrettes ; l'endroit s'appelait l'Anse de Neuna. Un pont, important pour la défense de la ville, et un tonlieu y sont ensuite établis. En 1525, une forteresse anglaise protégeait un système d'écluses, susceptible d'inonder le pays en cas d'agression.
Le duc de Guise s'en empare le 2 janvier 1558. Vauban dessine les plans du fort actuel. Le fort est la pièce maîtresse de la protection de Calais, avec ses trois écluses, il loge jusqu'à 28 officiers et 480 soldats. Doté d'épais murs de briques et bâti sur pilotis, il est un des seuls forts écluses de Vauban à subsister en France. Quoique déclassé, il a encore retardé la ruée allemande en 1940. Débutée en 1988, la restauration du fort-Nieulay se poursuit.



La citadelle (Calais-Nord)

Après la reconquête de Calais en 1558, le souci des rois de France est de faire de cette place une grande forteresse. Ils font raser l'ancien château médiéval et édifient de 1560 à 1571, une vaste citadelle mieux adaptée aux nécessités de la guerre. Centre de la résistance de la ville devant l'invasion de mai 1940, elle est contrainte de se rendre après un siège de 36 heures. Elle est aujourd'hui transformée en un pacifique stade omnisports et fait encore l'objet de travaux de réhabilitation


Le fort Risban (Avenue Raymond Poincaré)

II date de la fin du XVIe siècle, et a été bâti sur l'emplacement d'une ancienne tour anglaise dite "Tour de Lancastre". Son rôle était de défendre l'accès du port. Après une explosion qui, en 1800, fit d'importants dégâts, de grands travaux eurent lieu dans la première moitié du XIX" siècle. Le fort fut rénové et agrandi. Déclassé militairement au début du siècle (1921), il fut acheté par la ville de Calais en 1933. Le fort Risban est inscrit à l'inventaire des édifices protégés par arrêté préfectoral du 27 avril 1990. Des travaux de réhabilitation vont être prochainement entrepris.



Le port de plaisance

Idéalement situé entre le Continent et la Grande-Bretagne, le port de plaisance du port de Calais est également visité chaque année par tous les plaisanciers qui traversent le Channel.

  • Le bassin de plaisance du port de Calais est un bassin à flot, équipé d'une écluse simple, accessible pendant la haute mer.
  • Les pontons sont équipés pour la fourniture d'eau douce et de courant électrique.
  • Largeur d'écluses : 17 mètres maximum.
  • Le bassin est équipé d'une grue fixe de 3 tonnes et il est possible, sur demande, de faire intervenir de moyens de levage adaptés. Une pompe permet l'avitaillementen gazole et en SP 98.



 

Les berges et canaux

La ville de Calais a été récompensée pour l'aménagement des berges lors des trophées "Un paysage en héritage". Vous pouvez ainsi vous balader le long des canaux, notamment sur la promenade des squares qui longe l'avenue du Général de Gaulle. Une balade dans un cadre agréable, fleuri, ou l'on peut même jouer aux boules

 

Les marchés

 

Place d'Armes Mercredi et samedi de 8 h à 13 h30

Marché traditionnel, le marché de la Place d'Armes offre un choix important de produits variés, du frais au cuisiné. Durant les jours de fêtes ou de foire situés sur la place d'Armes, le marché se poursuit devant le Monument aux Morts face au parc Richelieu.

Rue Georges Andrique (Beau-Marais) :Dimanche de 8h à 13h30


Un excellent marché du dimanche pour les dernières courses de produits frais du week-end. On y trouve des fruits et légumes de qualité.

 

Le Cap Blanc-Nez

Site classé depuis 1987, le Grand Site National des deux Caps (Cap Blanc-Nez et Cap Gris-Nez) est certainement le site le plus étonnant à découvrir dans la région Nord Pas-de-Calais. Il se déroule sur une façade maritime de 25 kilomètres profondément marquée par de grands secteurs de falaises, falaise jurassique pour le Gris-Nez et falaise du crétacé pour le Blanc-Nez séparés, par la baie de Wissant. Vigies principales du trafic maritime le plus important du monde, les deux Caps sont des observatoires idéaux pour découvrir les monts du Boulonnais et observer les passages d'oiseaux.

Au bout du Cap Gris-Nez, se dresse un phare dont la portée est de 50 km, et un Centre Régional d'Opérations de Sauvetage en mer (CROSS), qui surveille le trafic de la Manche, l'un des plus denses au monde (environ 500 bateaux par jour).


Le Cap Blanc-Nez offre un point de vue exceptionnel du haut de ses falaises de 135 m. 

Les Trois Pays

 

Les Trois pays constituent le poumon vert du Calaisis, à proximité des grandes villes et des grands axes de circulation.

Un riche passé historique, des paysages divers et magnifiques (forêts, vallons, marais), un patrimoine gastronomique de renom sont autant de raisons qui donnent envie de venir s'y détendre, non loin de la Côte d'Opale.
Depuis les différents points de vue des Trois Pays, il est incontournable de découvrir la beauté des paysages à des kilomètres à la ronde. Avec ses 186 mètres, le Ventus d'Alembon est un des plus hauts sommets du Pas-de-Calais. De ses hauteurs, on découvre les contreforts du Boulonnais. La Vallée Madame tire son nom du fait qu'elle était autrefois le lieu de nombreux rendez-vous galants. De son sommet, on surplombe le village de Boursin et le pays du Boulonnais. Le Vigneau tire son nom du fait que les chanoines de l'abbaye de Licques y auraient autrefois cultivé la vigne. De là-haut, ce sont les pays de Licques et de la Vallée de la Hem qui dévoilent leurs richesses.

Le Platier d'Oye Surface : 179 ha



Le Platier d'Cye se trouve entre Calais et Dunkerque sur la commune de Oye Plage. (Autoroute A16, sortie 21).
Le Platier d'Oye est l'ancienne embouchure d l'Aa remaniée par l'homme.
Il se compose de trois parties : le Platier d'Oye (partie Ouest de la réserve), les Escardines (Partie Est de la réserve et la plage du Casino. Une partie est soumise à l'influence de la mer en évolution constante sous l'effet des courants marins et des vents ; une autre partie est un système estuarien où se sont développés des vasières et des pré-salés, et une partie est un pôle terrestre bordé par un cordon dunaire isolant les prairies humides arrière-littorales sur lesquelles fut construit un lotissement. La réserve naturelle du Platier d'Oye, créée le 9 juillet 1987, est inscrite dans les zones de protection spéciale de la Communauté Européenne au titre de la directive "Oiseaux". L'intérêt du site réside dans une avifaune nicheuse, migratrice et hivernante exceptionnelle.

On y dénombre plus de 100 espèces d'oiseaux

 

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